UGREEN, marque établie dans l’univers des accessoires informatiques, franchit un cap ambitieux avec sa gamme NASync. Plutôt que de tester le marché avec un ou deux modèles timides, la marque déploie sept références différentes dès le lancement, dont le DXP4800 Plus que nous avons testé. Ce NAS 4 baies vise le segment prosumer avec une fiche technique alléchante : processeur Intel Pentium Gold, mémoire DDR5, connectivité 10GbE et support de stockage M.2 NVMe PCIe 4.0.
Proposé aux alentours des 600€, ce modèle s’adresse aux utilisateurs exigeants recherchant des performances élevées sans exploser leur budget. La stratégie de lancement initial de ce modèle via Kickstarter peut susciter des interrogations légitimes, mais UGREEN dispose déjà d’une solide réputation dans d’autres segments. Nous avons testé ce NAS pendant plusieurs semaines pour déterminer si cette incursion dans le stockage réseau tient ses promesses face aux géants établis comme Synology et QNAP.
Schlüsselzahlen
- Type de NAS : 4 baies M.2 NVMe
- Prozessor : Intel Pentium Gold 8505 (5 cœurs)
- Arbeitsspeicher : 8 Go DDR5 Samsung, extensible jusqu’à 64 Go
- Disques supportés : 4 x HDD ou SSD, 2 x M.2 NVMe 2280 PCIe 4.0
- Ports : 1 x 10GbE RJ-45, 1 x 2.5GbE RJ-45, 1 x USB 3.2 Gen 1 (façade), 1 x USB 3.2 Gen 1 (arrière), 2 x USB 2.0, 1 x HDMI, 1 x lecteur SD 4.0
- Abmessungen : 257 × 178 × 178 mm
- Gewicht : Non communiqué
Unsere Meinung
Après plusieurs semaines d’utilisation intensive du UGREEN DXP4800 Plus, nous sommes impressionnés par l’ambition matérielle de ce premier NAS UGREEN. La fiche technique est excellente pour ce positionnement tarifaire, avec un processeur Intel performant, de la DDR5 et une double connectivité réseau incluant du 10GbE. Le principal point d’attention concerne le système d’exploitation UGOS, encore en phase de maturation et qui nécessite davantage de développement pour rivaliser avec DSM ou QTS. Nous recommandons ce NAS aux utilisateurs avertis acceptant d’accompagner l’évolution logicielle d’une plateforme prometteuse, particulièrement pour des usages Plex avec transcodage matériel ou Docker.
UGREEN NASync DXP4800 Plus, NAS 4 Baies, Intel Pentium Gold 8505 (5 cœurs), 8Go DDR5, 128Go SSD, 10GbE + 2,5GbE, 2 emplacements M.2 NVMe, HDMI 4K (sans Disque (DXP4800 Plus)
Design und technische Merkmale
Le UGREEN DXP4800 Plus adopte un boîtier compact en aluminium gris foncé qui se démarque visuellement des NAS traditionnels. Nous avons particulièrement apprécié l’attention portée aux finitions, avec un châssis métallique qui inspire confiance et une conception soignée.

La face avant intègre un bouton d’alimentation, un lecteur de carte SD 4.0 et un port USB 3.2, disposition pratique pour les transferts rapides. UGREEN a pensé aux détails avec l’inclusion d’un petit tournevis magnétique et de pads thermiques pour les emplacements M.2, éléments que nous saluons.
À l’arrière, la connectivité nous a convaincus : un port 10GbE accompagne un port 2.5GbE, offrant une flexibilité d’usage appréciable. Nous trouvons cette double connectivité particulièrement pertinente à ce niveau de prix. Le port HDMI ouvre des possibilités d’utilisation directe, tandis que les cinq ports USB au total (répartis entre USB 3.2 et USB 2.0) permettent une extension confortable.

Le système de refroidissement repose sur un ventilateur unique de grande taille. UGREEN fournit un filtre magnétique anti-poussière, détail que nous apprécions pour la longévité du système. Lors de nos tests, le niveau sonore s’est révélé contenu en usage normal, le NAS restant discret dans un environnement de bureau.
L’accès aux composants internes est facilité par deux vis sous le châssis. Nous avons constaté que la barrette de 8 Go DDR5 Samsung préinstallée peut être complétée ou remplacée pour atteindre 64 Go, une évolutivité bienvenue. Les deux emplacements M.2 NVMe PCIe 4.0 sont directement accessibles, avec des connecteurs SATA et d’alimentation intégrés pour les quatre baies.

Einschalten
L’installation du UGREEN DXP4800 Plus s’est déroulée sans difficulté majeure. Le packaging double couche avec protection en polystyrène assure une livraison sécurisée, et nous avons apprécié la présence de deux câbles réseau CAT 7 d’un mètre dans la boîte, un accessoire souvent omis par la concurrence.
Le montage des SSD M.2 nécessite de dévisser le capot inférieur, opération simple avec le tournevis fourni. Nous avons trouvé les emplacements bien conçus, avec un système de verrouillage par vis et l’application des pads thermiques pour optimiser la dissipation. L’ensemble nous a pris moins de dix minutes.
La première mise sous tension s’effectue via le bouton frontal. Le système d’exploitation UGOS se configure ensuite via l’interface web, accessible après détection du NAS sur le réseau. Nous avons constaté que l’assistant d’installation guide efficacement l’utilisateur à travers les étapes de création de compte, configuration réseau et initialisation du stockage.
Lors de nos tests, la configuration initiale d’un volume de stockage a pris environ quinze minutes pour quatre SSD de 1 To en RAID 5. L’interface propose les modes RAID classiques (0, 1, 5, 6, 10), mais nous regrettons l’absence d’une technologie de RAID hybride propriétaire comme le SHR de Synology ou le RAID flexible de QNAP, qui simplifie la gestion pour les utilisateurs moins techniques.
Leistung
Les performances du UGREEN DXP4800 Plus constituent son principal argument de vente, et nos mesures confirment le potentiel de cette configuration matérielle. Le processeur Intel Pentium Gold 8505 avec ses cinq cœurs offre une puissance de calcul confortable pour un NAS de cette catégorie.
Concernant les débits réseau, le port 10GbE délivre naturellement des performances supérieures au 2.5GbE, permettant d’exploiter pleinement la vitesse des NVMe-SSD en configuration RAID. Nous avons constaté que les transferts de fichiers volumineux s’effectuent sans goulot d’étranglement réseau lorsque l’infrastructure le permet. Le port 2.5GbE offre quant à lui un excellent compromis pour une utilisation quotidienne sans nécessiter d’infrastructure 10GbE coûteuse.
La mémoire DDR5 de 8 Go préinstallée se montre suffisante pour des usages standards, mais nous recommandons vivement une extension à 16 Go minimum pour des charges de travail incluant Docker, machines virtuelles ou transcodage Plex simultané de plusieurs flux. Lors de nos tests avec plusieurs conteneurs Docker actifs, le système est resté réactif, signe d’une bonne optimisation mémoire.
Le support du transcodage matériel via le processeur Intel constitue un atout majeur pour les utilisateurs Plex. Nous avons testé le transcodage simultané de plusieurs flux 4K, et le DXP4800 Plus s’en est sorti honorablement, confirmant sa pertinence pour un usage média center. Cette capacité justifie à elle seule l’intérêt du modèle pour les amateurs de streaming domestique.
La compatibilité avec Docker Engine 26.1 ouvre des perspectives intéressantes pour les utilisateurs avancés. Nous avons déployé plusieurs conteneurs sans difficulté, même si l’écosystème d’applications préconfigurées reste limité comparé à Synology. C’est un compromis compréhensible pour une première génération de produit.
Sur le plan de la consommation énergétique, nous n’avons pas pu effectuer de mesures précises faute de données fournies. Toutefois, le format compact et l’utilisation exclusive de SSD laissent présager une consommation maîtrisée comparée à un NAS équipé de disques durs mécaniques.
Betriebssystem
UGOS, le système d’exploitation propriétaire du UGREEN DXP4800 Plus, représente simultanément le plus grand défi et la plus grande promesse de cette gamme. Lors de nos tests avec la version bêta, nous avons constaté que les fondamentaux sont en place : l’interface web est réactive, moderne et intuitive dans sa navigation générale.

Nous avons apprécié la clarté du tableau de bord principal qui présente les informations essentielles (utilisation CPU, RAM, stockage, réseau) de manière synthétique. La gestion des utilisateurs et des permissions s’effectue de façon logique, même si nous trouvons que certaines options avancées mériteraient d’être mieux documentées.
La gestion du stockage couvre les besoins de base avec la création de volumes RAID, de dossiers partagés et la configuration des protocoles réseau (SMB, NFS, AFP). Nous avons pu configurer nos partages sans difficulté, avec des performances de transfert satisfaisantes une fois les permissions correctement établies.

En revanche, nous déplorons plusieurs lacunes qui trahissent la jeunesse de la plateforme. L’écosystème d’applications tierces est quasi inexistant comparé aux centaines de packages disponibles sur DSM (Synology) ou QTS (QNAP). Les utilisateurs devront souvent passer par Docker pour installer des services additionnels, ce qui convient aux profils techniques mais peut rebuter les néophytes.

Nous regrettons également l’absence de fonctionnalités avancées comme la synchronisation cloud native avec les principaux fournisseurs, les snapshots automatisés du système de fichiers, ou encore un gestionnaire de téléchargement intégré performant. Ces éléments sont devenus des standards chez la concurrence établie.
La sauvegarde et la réplication restent basiques. Nous n’avons pas trouvé d’équivalent à Hyper Backup de Synology ou au système de réplication de QNAP. Pour des usages professionnels nécessitant des stratégies de sauvegarde sophistiquées, cela constitue une limitation significative.
L’application mobile, que nous avons testée, permet un accès distant fonctionnel mais minimaliste. Elle couvre les besoins de consultation et de gestion basique, sans atteindre la richesse fonctionnelle des applications DS File ou Qfile de la concurrence.
UGREEN a toutefois été transparent sur le statut de développement d’UGOS. La marque s’est engagée à enrichir significativement le système avant la livraison finale, et nous avons constaté plusieurs mises à jour durant notre période de test, signe d’un développement actif. La question reste de savoir à quelle vitesse l’écosystème logiciel rattrapera son retard.
Notre avis sur le « UGREEN DXP4800 Plus »
Après plusieurs semaines d’utilisation intensive du UGREEN DXP4800 Plus, notre sentiment est partagé entre admiration pour l’ambition matérielle et prudence concernant la maturité logicielle. Ce NAS illustre parfaitement les défis auxquels font face les nouveaux entrants dans un marché dominé par des acteurs établis depuis des décennies.
Ce qui nous a le plus convaincus, c’est indéniablement la fiche technique. À moins de 500 dollars, obtenir un processeur Intel Pentium Gold à cinq cœurs, de la DDR5 extensible à 64 Go, deux emplacements M.2 NVMe PCIe 4.0 et une connectivité 10GbE relève de l’exploit tarifaire. UGREEN a clairement fait le choix d’investir massivement dans le matériel pour se différencier, et nous saluons cette stratégie. Les performances brutes sont au rendez-vous, particulièrement pour le transcodage Plex et l’exécution de conteneurs Docker.
La qualité de construction nous a également impressionnés. Le châssis aluminium, les finitions soignées, l’attention aux détails comme le filtre magnétique ou les câbles réseau fournis démontrent un sérieux dans l’approche produit. Nous avons manipulé de nombreux NAS, et le DXP4800 Plus ne démérite pas face à des concurrents bien plus établis sur ce plan.
En revanche, nous déplorons le manque de maturité d’UGOS. Le système d’exploitation fait le minimum syndical, mais il lui manque la profondeur fonctionnelle, l’écosystème d’applications et les fonctionnalités avancées que nous attendons désormais d’un NAS moderne. Les utilisateurs devront composer avec ces limitations ou développer leurs propres solutions via Docker, ce qui convient aux profils techniques mais exclut une partie du public visé.
Le choix du financement participatif via Kickstarter, bien qu’UGREEN soit une marque établie, peut légitimement susciter des réserves. Nous comprenons la stratégie marketing pour toucher un public occidental, mais cela ajoute un facteur de risque comparé à un achat traditionnel. La marque a toutefois été transparente sur le calendrier de livraison (été 2024) et les améliorations logicielles prévues.
Positionné à 600€ en offre de lancement, nous trouvons que le rapport qualité-prix matériel est excellent. La question est de savoir si les acheteurs sont prêts à parier sur l’évolution logicielle future. UGREEN devra prouver sa capacité à maintenir un rythme de développement soutenu et à étoffer UGOS significativement dans les mois à venir.
Nous recommandons ce NAS pour des utilisateurs avertis recherchant avant tout de la puissance matérielle à prix contenu, acceptant de composer avec un écosystème logiciel en construction. Les profils idéaux incluent les utilisateurs Plex nécessitant du transcodage matériel performant, les développeurs utilisant Docker intensivement, ou les passionnés souhaitant accompagner l’émergence d’une nouvelle plateforme NAS.
Si vous recherchez plutôt un écosystème logiciel mature, riche en applications et bénéficiant d’années de développement, nous vous orienterions vers un Synology DS423+ oder ein QNAP TS-464, qui offrent une expérience plus aboutie même si leur fiche technique matérielle est moins impressionnante à budget équivalent.
Notre verdict est clair : le UGREEN DXP4800 Plus vaut son prix pour son matériel exceptionnel et son potentiel, mais il nécessite encore du temps pour que le logiciel soit à la hauteur. Les premiers adoptants contribueront à façonner l’évolution de cette plateforme prometteuse, avec les satisfactions et frustrations que cela implique. UGREEN a les cartes en main pour réussir, à condition de tenir ses engagements de développement logiciel dans la durée.
+
Wir lieben
▪ Fiche technique exceptionnelle pour le prix (Intel Pentium 5 cœurs, DDR5, 10GbE)
▪ Construction soignée en aluminium avec finitions de qualité
▪ Support du transcodage matériel performant pour Plex
▪ Évolutivité RAM jusqu’à 64 Go et compatibilité Docker
–
Wir mögen es weniger
▪ Système d’exploitation UGOS encore immature et limité en fonctionnalités
▪ Écosystème d’applications quasi inexistant comparé à la concurrence
▪ Lancement via Kickstarter malgré le statut établi de la marque
▪ Absence de RAID hybride et de fonctions de sauvegarde avancées

